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N OMENCLATURE

En conclusion : nos attentes !

Nous déplorons, que cette dernière version de la nomenclature contienne encore beaucoup trop d’imper-
fections et ne satisfasse pas aux remarques et propositions maintes fois réitérées par le SCSI.

Car en effet, si son objectif est d’offrir un parcours de carrière aux officiers sur des postes clairement
identifiés, il aurait été souhaitable que la note DGPN, sortie le 16 décembre 2019, ait au moins fait l’objet
d’une concertation avec la parité syndicale ! Bien sûr, comme trop souvent, ce ne fut pas le cas…
C’est, ainsi, à la lecture de celle-ci que nous avons découvert les nouvelles règles de gestion et notam-
ment la nécessité d’avoir 8 ans de commandant avant de pouvoir obtenir un poste de « niveau C ». Cette
nouvelle disposition n’a aucunement été envisagée et discutée en amont avec le SCSI !
Nul n’ignore que certains postes « C » sont parfois peu attractifs et n’attirent que peu d’officiers en rai-
son de leurs implantations géographiques ou même de la matière traitée (EM, adjoints de circonscription,
chefs d’unités en investigation…). Les seuls volontaires pour ces postes seront, bien sûr, des comman-
dants n’ayant pas encore leurs 8 ans de commandant…
Bien entendu, vous l’aurez compris, ce principe des « 8 ans de commandant pour muter sur un poste
C » est intenable opérationnellement et devra être révisé rapidement, tout comme l’obligation statutaire
de cagnotter 8 ans sur des postes B2 ou C, pour pouvoir être promu commandant divisionnaire (6 ans
serait largement suffisants). Ces nouveaux temps de parcours sont extrêmement préjudiciables aux offi-
ciers de police dont l’âge moyen d’accès au grade de commandant est d’environ 47 ans. Il convient que le
système proposé soit cohérent et réalisable.

L’accès à l’emploi fonctionnel de commandant est, statutairement fixé à 2 ans dans le grade de comman-
dant ; pour cette raison, nous sollicitons cette même durée pour qu’un commandant puisse être muté sur
un poste C.
Les notifications individuelles, sous couvert de la voie hiérarchique, du nouveau niveau de nomenclature,
induisent des conséquences dues à cette nouvelle matrice. Elles ne devront pas être négligées et permet-
tront enfin d'aboutir à un vrai management humain et concerté.

Il est grand temps, que chaque officier puisse connaître la vision de sa hiérarchie sur son niveau de poste
et ainsi s’exprimer sur les fonctions et les responsabilités exercées.

Malheureusement, il nous faut encore attendre la nomination du futur DGPN pour espérer parfaire, une
nouvelle fois, ce chantier nomenclature, trop souvent théorisé par la technostructure, sans réfléchir aux
besoins opérationnels de nos services !

décembre 2019 ⁄ n° 338 ⁄ p. 13